SONIC WIRES
with Bryce Dessner & David Chalmin
EN TOURNÉE
17.10. | PARIS, Fondation Louis Vuitton - TRILOGIE COCTEAU/GLASS
02.11. | AMSTERDAM, NL - DREAM HOUSE QUARTET avec Bryce Dessner, David Chalmin
15.&16.11. | BRUXELLES, BE
21.11. | DIJON - DREAM HOUSE QUARTET avec Bryce Dessner, David Chalmin
23.11. | BRUXELLES, BE - DREAM HOUSE QUARTET avec Bryce Dessner, David Chalmin
03.02.2025 | ANGERS - TRILOGIE COCTEAU/GLASS
05&06.02.2025 | CHALONS EN CHAMPAGNE - TRILOGIE COCTEAU/GLASS
08.02.2025 | ANVERS, BE - TRILOGIE COCTEAU/GLASS
26.04.2025 | BREST - TRILOGIE COCTEAU/GLASS
A propos de Sonic Wires
—Bryce Dessner
“Il y a plusieurs années, alors que nous terminions l'album « El Chan » que mes chères amies Katia et Marielle Labèque ont réalisé pour Deutsche Grammophon, Katia et Marielle m'ont demandé si je pouvais envisager d'ajouter une pièce dans laquelle je jouerais également sur l'album (le disque est composé de musique que j'ai écrite pour Katia et Marielle, y compris une pièce pour deux pianos et le grand double concerto qu'elles ont interprété à maintes reprises). J'ai trouvé l'idée géniale et j'ai composé « Haven » pour deux pianos et deux guitares électriques que nous avons enregistré avec le guitariste et producteur David Chalmin. Cette pièce a marqué le début du Dreamhouse Quartet et d'un voyage de plusieurs années qui a vu se succéder de nombreux concerts et premières, ainsi que de nouvelles commandes.
Avant « Haven », Katia, Marielle et David ont travaillé sur plusieurs volets de leur projet « Minimalist Dreamhouse », qui consacre leur incroyable musicalité aux différents courants du mouvement minimal américain en musique. Katia et Marielle ont une longue expérience personnelle en matière d'interprétation de nouvelles créations des plus grands compositeurs du XXe siècle, notamment Berio, Boulez, Messiaen et Bernstein. Leur passion et leur dévouement pour la musique transcendent les genres et ont donné vie à un tout nouveau répertoire pour deux pianos.
Avant de rencontrer Katia, Marielle et David en 2014, j'avais passé la majeure partie des 20 dernières années à vivre à New York. Ma propre expérience de la musique minimale a commencé au début de ma vingtaine, juste après avoir terminé l'école de musique de Yale, on m'a demandé de faire une tournée et d'enregistrer avec le grand compositeur américain Steve Reich. Certains de mes premiers voyages en Europe, à l'âge de vingt-cinq ans, ont été l'occasion de jouer avec lui. Ce fut une période très influente pour moi et Steve m'a également beaucoup soutenu dans mes propres compositions. À la même époque, j'ai également fait une tournée avec Philip Glass, jouant sur scène avec lui plusieurs de ses premières compositions des années 60 et 70, notamment « Music in Fifths » et « Music in Similar Motion ».
Forts de cette expérience commune et de cet intérêt pour la musique américaine, mais avec des points de vue différents, Katia, Marielle, David et moi-même avons commencé à explorer activement un nouveau répertoire pour l'ensemble.
Le son de deux pianos et de deux guitares électriques nous a semblé très flexible et expansif, ainsi qu'aux nombreux compositeurs avec lesquels nous avons travaillé. L'incroyable virtuosité de Katia et Marielle est au cœur du son et les guitares peuvent être utilisées de différentes manières pour étendre les couleurs des pianos. David Chalmin et moi-même avons concentré une grande partie de notre travail de composition sur le quatuor ces dernières années et avons pris plaisir à développer un nouveau répertoire pour l'ensemble. Si « Haven » a été écrit en hommage à Steve Reich, d'autres pièces ont exploré des textures plus sonores et se sont éloignées du terme « Mininalisme ». La musique de David fait souvent appel à la voix et à l'électronique, en plus des deux pianos et des guitares. La pièce « What things Become » d'Anna Thorvaldsdottir explore les sons spectraux et utilise une préparation innovante du piano et des effets sur les guitares pour créer un monde sonore dense et complexe. L'album comprend également des arrangements spécialement écrits pour nous par certains de nos compositeurs préférés, dont Caroline Shaw, Sufjan Stevens, Timo Andres et David Lang.
Je dis souvent que mon style de guitare est autant influencé par le fait d'avoir joué l'œuvre séminale de Steve Reich pour plusieurs guitares électriques « Electric Counterpoint “, dont nous avons enregistré une nouvelle version pour cet album ; que par le fait d'avoir grandi en jouant de la guitare électrique fortement amplifiée dans les clubs de New York et d'avoir expérimenté de près l'intensité physique et matérielle de l'approche de la guitare par Sonic Youth ou le sens physique de la guitare en tant qu'objet qu'explorait Lou Reed du Velvet Underground lorsqu'il jouait. Ces points ou approches apparemment opposés de l'instrument, mais qui ont coexisté de manière fluide et continue à New York, constituent le cadre dans lequel nous avons développé la musique pour le Dreamhouse Quartet, et l'inspiration derrière notre nouvel album « Sonic Wires ».”
« Les Labèque apportent des touches atmosphériques.
C'est le genre de méditation funèbre qui aurait eu sa place sur A Moon Shaped Pool ».
—THE GUARDIAN
« Un triomphe audacieux. »
—PITCHFORK
« Les sœurs Labèque sont extraordinaires. Elles sont des grandes artistes, et des grandes interprètes. »
—PHILIP GLASS
« Dessner est un compositeur important, doté d'une technique développée et d'une voix émotionnelle intense. Il reste aujourd'hui une voix majeure de sa génération. »
—STEVE REICH
« La musique de David Chalmin a la clarté, la confiance et l'évidence des œuvres qui ont mûri avec le temps, reflétant une expérience qui n'est pas encombrée par des influences et des perspectives extérieures... une mélodie rayonnante et des ondes électroniques obsédantes... »
—VINCENT THÉVAL
Sonic Wires
Entretien avec Katia & Marielle Labèque et David Chalmin
En septembre 2016, sur la scène de la Philharmonie de Paris, le compositeur et guitariste Bryce Dessner érigeait un Invisible bridge, un pont invisible reliant deux continents [son Amérique natale et son Europe d’adoption], deux mondes musicaux [savant et populaire] et unissait en un même et cohérent ensemble des personnalités aussi diverses que Justin Vernon (Bon Iver), son frère jumeau Aaron Dessner , l’ensemble Eighth Blackbird, le trio Triple Sun (emmené par David Chalmin), un sextuor vocal féminin … et les pianistes de légende Katia & Marielle Labèque. Collectivement, cet étonnant équipage interprétait des compositions de Bryce & Aaron Dessner, Philip Glass, David Lang, Moondog et la première performance publique de la plupart des titres de l’album inédit de Bon Iver 22, A Million.
Est-ce dans ce concert fondateur qu’il faut trouver la graine comme la sève de ce séduisant Sonic Wires qui réunit Katia & Marielle Labèque, Bryce Dessner et David Chalmin ? Certes, on retrouve dans ce premier album commun tout ce qui faisait le charme du concert de 2016 : la sincère amitié et la joie des interprètes de jouer ensemble, tout comme la vision artistique singulière de Dessner de tisser des liens entre création contemporaine, héritage musical new-yorkais des années 1960/70, excellence instrumentale classique et le talent de membres influents de la scène indé rock et folk de sa génération.
Pour Katia & Marielle Labèque « Les fils rouges de Sonic Wires sont autant à chercher du côté du plaisir et de l’amitié qui nous relient que des jeux de dialogue, de correspondance voire d’héritage entre les compositeurs du disque. Tous s’intéressent à beaucoup d’autres esthétiques que la leur. Philip Glass a un cœur bien plus grand que le seul minimalisme : il aime et connaît si bien Schubert, comme la musique africaine ou indienne, par exemple. Tous se nourrissent de cultures musicales plurielles, sans a priori, sans jugement, sans hiérarchie et créent avec sincérité la musique qui leur ressemble et qu’ils souhaitent écrire. » Et David Chalmin d’ajouter que ces connexions sont emblématiques d’une génération actuelle de créateurs qui tout en s’inscrivant dans la modernité « répondent aussi d’une certaine manière à la question : comment être contemporain, poser des défis musicaux à de grands interprètes sans fuir la connexion avec le public ? ».
Bryce Dessner incarne mieux que quiconque cette génération d’artistes. Refusant de choisir entre sa vie au sein du groupe rock The National, sa carrière de compositeur prolifique (il compose pour les plus grands solistes et orchestres internationaux ainsi que pour le spectacle vivant et le cinéma) et les multiples collaborations qu’il déploie : il est à la fois une voix unique sur la scène musicale contemporaine et un passeur inspiré, qui aime réunir autour de lui des artistes venus de tous horizons, pour révéler le meilleur d’eux-mêmes. Katia & Marielle Labèque ont déjà consacré à Dessner en 2019 un album complet (El Chan) s’ouvrant par le Concerto pour deux pianos composé pour elles, enregistré avec l’Orchestre de Paris.
Si Sonic Wires évoque inévitablement le double album consacré aux compositeurs minimalistes Minimalist Dream House de Katia & Marielle Labèque, c’est avant tout une piste de El Chan qui marque la naissance de cet étonnant quatuor (deux pianos, deux guitares électriques) : Haven, de Bryce Dessner. « Il y a une alchimie magique dans Haven, c’est vraiment cette pièce qui nous a permis de trouver un son à quatre. Dès les premières répétitions, nous avons été séduites par l’alliage de nos instruments qui donne au son du piano de nouvelles dimensions » se souvient Marielle Labèque. « Et c’est ce que nous recherchons depuis toujours : repousser les limites du piano, élargir son répertoire, explorer des sonorités différentes de l’instrument, que ce soit ici par le mélange avec les guitares électriques ou par les apports de l’électronique imaginés par David Chalmin » ajoute Katia Labèque.
Sur le papier, ce quatuor d’un genre nouveau a de quoi surprendre : quel équilibre sonore pour deux grands pianos et deux guitares électroniques ? Katia : « Au contraire, pour nous c’est une évidence. Dans les basses, comme dans les aigus, les timbres des guitares et des pianos se soutiennent, se prolongent, se colorent mutuellement jusqu’à créer des timbres nouveaux » « Les guitares électriques disposent d’une grande palette d’outils pour atteindre cet équilibre entre les instruments comme pour créer des possibilités nouvelles. Outre le choix des amplis, des effets, des pédales, les archets électroniques (ebows), par exemple, permettent de tenir des notes à l’infini, ce qui est impossible au piano. Bryce et moi avons opté pour un son de guitare très clair qui donne notamment un caractère percussif qui se marie très bien avec les claviers » détaille David Chalmin.
« Depuis nos débuts, nous sommes attirées par d’autres mondes musicaux, d’autres sons, bref par les rencontres. Autant pour emmener le piano dans d’autres directions aux côtés d’artistes inspirants que pour éviter la routine : toutes ces expériences nouvelles, hors du répertoire classique, renouvellent notre énergie et notre plaisir de jouer ensemble toutes les deux ».
Pour construire un nouveau répertoire, Bryce Dessner se tourne naturellement vers ses pairs et ses amis compositeurs (Caroline Shaw, Timo Andres, David Lang…) tout comme vers les figures tutélaires que sont Philip Glass et Steve Reich, pour des commandes d’œuvres nouvelles ou pour réaliser des transcriptions pour pianos et guitares de pièces existantes. Et puisque le groupe compte en son sein deux compositeurs, les œuvres de Chalmin et Dessner trouvent leur place au sein des programmes des concerts du nouveau quatuor dès 2019.
Deux autres noms attirent l’attention de l’auditeur parmi cette impressionnante liste de compositeurs. L’islandaise Anna Thorvaldsdottir signe avec What Things Become une œuvre exigeante avec pianos préparés qui répond à la quête des Labèque de sonorités nouvelles pour leur instrument et évoque Berio, dont elles ont donné la première en France du Concerto pour deux pianos.
Faut-il être surpris de compter Sufjan Stevens au générique de Sonic Wires ? Le chanteur et songwriter américain, ami proche de Bryce Dessner, a parsemé toute sa discographie de musique instrumentale et expérimentale dont la confrontation à l’épure folk est l’identité même de son style si unique. La tendresse infinie de sa Reflexion (dont les jeux d’échos de pianos évoquent les premières mesures de son chef d’œuvre Illinois) dialogue merveilleusement avec le Nocturne de Dessner et le Closing de Glass. Comme pour souligner la place artistique si originale de Sufjan Stevens aux firmaments de la pop culture, là où se rencontrent les galaxies savantes et populaires.
Sonic Wires offre un voyage étonnant où le sentiment côtoie l’expérimentation, où le collectif sait aussi laisser la lumière aux solistes (Dessner et Chalmin dans leur premier enregistrement du mythique Electric Counterpoint de Steve Reich, la voix de David Chalmin dans sa Particule 6 dont texte et mélodie évoquent volontiers des échos lointains de John Dowland), où les illusions sonores nées de l’alchimie des pianos et guitares viennent à faire douter à l’auditeur de quel instrument génère les sons entendus.
Jadis architecte d’un pont invisible entre ancien et nouveau monde, Bryce Dessner, en tirant ces nouveaux fils soniques entre les points cardinaux de son identité musicale et personnelle, a offert à ses partenaires de jeu la matière d’un disque « qui ne ressemble à aucun autre ». Et pour Katia & Marielle : « c’est le plus beau compliment qu’on puisse nous faire à propos de Sonic Wires».
Marc Cardonnel
—Paris, Octobre 2024
Formed in 2018, the Quartet fuses decades of musical mastery of classical and contemporary forms, featuring luminaries the Katia and Marielle Labèque on dueling pianos along with acclaimed composer-guitarists Bryce Dessner (The National) and David Chalmin (innocence, la terre invisible) performing radical new commissions from visionary composers and pivotal contemporary works of the last half century. They presented their first project in 2019 at Paris Philharmonie with guest Thom Yorke followed by a tour in Lyon, London and Hamburg Elb Philharmonie. The second half of this project was dedicated to the world premiere of Thom Yorke ’s composition « don’t fear the light » and a new song « gawpers ». Those pieces were Yorke’s first composition for Katia & Marielle and classical concerts halls .
They will perform next november 2024 in Amsterdam Concertgebouw, Berlin Philharmonie, Hamburg Elb Philharmonie and Koln Philharmonie.
“They are immersing themselves in an increasingly youthful repertoire. The National’s Bryce Dessner (who recently wrote an entire album of music for them) and David Chalmin sit either side of the Labèques,. the Labèques provide atmospheric flourishes. It’s the kind of funereal meditation that would have fitted nicely on A Moon Shaped Pool.”
—THE GUARDIAN
Radiohead’s Thom Yorke and The National’s Bryce Dessner are fans of Katia and Marielle Labèque
The San Diego Tribune
BY BETH WOOD
APRIL 16, 2023
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“electrifying pianists Katia and Marielle Labèque. played a suite of old and new compositions. Bryce Dessner’s “Haven,” jumpy and shrill, , with guitars that jittered up and down arpeggios, and pianos that promised redemption….The sisters played with monstrous energy...”
—PITCHFORK
“the quartet settled into a surprisingly accessible performance of light and shade, during which the pair playing propulsive chords on their grand pianos tended to out-rock the scratchy, sinuous guitars.”
—EVENING STANDARD
PHOTOS
© Melanie Bordas
© Sac Hynmital
Dates
Bryce Dessner
In addition to his role as one of eight San Francisco Symphony Collaborative Partners, Bryce Dessner is currently Artist-in-Residence at London’s Southbank Centre and with Frankfurt Radio Symphony Orchestra. Major works include Concerto for Two Pianos premiered by Katia & Marielle Labèque, London Philharmonic Orchestra and recorded for Deutsche Grammophon; Violin Concerto premiered and performed internationally by Pekka Kuusisto, Trombone Concerto for Jorgen van Rijen commissioned by Dallas Symphony and l’Orchestre National d’Île de France; Voy a Dormir for mezzo soprano Kelley O’Connor and Orchestra of Saint Luke’s and the Los Angeles Chamber Orchestra; Skrik Trio for Steve Reich and Carnegie Hall; the ballet No Tomorrow co-written with Ragnar Kjartansson; Wires for Ensemble Intercontemporain; The Forest for large cello ensemble, Gautier Capuçon and Fondation Louis Vuitton; and Triptych (Eyes for One on Another), a major theatre piece integrating the photographs of Robert Mapplethorpe and premiered by Los Angeles Philharmonic. Dessner also scored the music - involving full orchestra and a 200-member choir - for the Louis Vuitton show at the Louvre in Paris as part of Paris Fashion Week 2020.
Dessner’s recordings include El Chan; St. Carolyn by the Sea (both Deutsche Grammophon); Aheym, commissioned by Kronos Quartet; Tenebre, an album of his works for string orchestra recorded by Germany’s Ensemble Resonanz and which won a 2019 Opus Klassik award and a Diapason d’Or; When we are inhuman with Bonnie ‘Prince’ Billy and Eighth Blackbird (2019) and Impermanence (2021) with the Australian String Quartet. Dessner’s other film score credits include The Two Popes, which won Discovery of the Year at the World Soundtrack awards; C’mon C’mon (2021) directed by Mike Mills and Cyrano (2021), the major musical by Joe Wright.
Also active as a curator, Dessner is regularly requested to program festivals and residencies around the world, at venues such as at the Barbican, Philharmonie de Paris, and Hamburg’s Elbphilharmonie. He co-founded and curates the festivals MusicNOW in Cincinnati, HAVEN in Copenhagen, Sounds from a Safe Harbour and PEOPLE.
David Chalmin
Singer, musician, composer, producer and sound engineer, his various collaborations extend from classical music to avant-garde.
“David Chalmin’s music has the clarity, confidence, and self-evidence of works that have matured over time, reflecting experience that is unencumbered by outside in- fluences and perspectives... a glowing melody and haunting electronic waves...”
—Vincent Théval (about Innocence)
“les sœurs basques comptent parmi les plus grandes pianistes actuelles, aussi grandioses dans le répertoire classique qu’ouvertes aux musiques actuelles. Leur album Minimalist Dream House rendait aussi bien hommage aux pionniers de la musique minimaliste (Philip Glass, Terry Riley) qu’à leurs héritiers (Radiohead, Aphex Twin).On retiendra la création mondiale de Haven de Dessner, plus classique, et les Particules n°5 et 6 de Chalmin, …...un moment rare, précieux, où se mêlent des horizons à la fois savants et chaleureux, cérébraux et gracieux.”
—GRAZIA